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Manuel de codicologie des manuscrits en écriture arabe
Riche de plus de cent photos et schémas explicatifs, d'un index très fourni et de la liste des manuscrits cités, le présent manuel de codicologie a pour seule ambition d'introduire aux gestes et aux techniques de ceux qui, au cours des âges, ont assuré la transmission de savoirs et de textes toujours essentiels dans la vie quotidienne des peuples de culture arabo-islamique. Jusqu'à une période réc...
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Riche de plus de cent photos et schémas explicatifs, d'un index très fourni et de la liste des manuscrits cités, le présent manuel de codicologie a pour seule ambition d'introduire aux gestes et aux techniques de ceux qui, au cours des âges, ont assuré la transmission de savoirs et de textes toujours essentiels dans la vie quotidienne des peuples de culture arabo-islamique. Jusqu'à une période récente, les textes en écriture arabe ont été copiés à la main, constituant peu à peu un patrimoine manuscrit qui se compte par centaines de milliers de volumes dispersés à travers le monde ; or l'importance intrinsèque de cet ensemble considérable n'a été perçue que très récemment — un paradoxe quand on sait la place tenue dans le monde arabo-islamique par l'art de l'écriture. À vrai dire, l'intérêt pour les manuscrits en écriture arabe peut se replacer dans une longue histoire : dès avant le XVIᵉ siècle, les collections françaises réservaient une place à ces livres qui constituaient un accès privilégié vers un Orient fascinant et inquiétant. Inlassablement, des savants en scrutèrent les traces écrites, sans toutefois mesurer tout ce que ces manuscrits en eux-mêmes avaient à livrer à son propos, presque indépendamment des textes dont ils étaient les supports. C'est sur cette voie neuve que nous entraîne ce livre, fruit de la tradition scientifique qui s'est développée au sein de la Bibliothèque nationale de France et qui a abouti à la publication, à partir de 1972, du nouveau catalogue des manuscrits arabes et, en 1989, du catalogue des manuscrits persans ; en 1994, un colloque consacré à la codicologie et à la paléographie des manuscrits du Moyen-Orient manifestait la vitalité de cette branche naissante de la recherche. [Maison d'édition]
Work
2000
Aggregating work
➥ Monograph
:
Editions |
1
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Translations |
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Relationships with other works |
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16
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Note sur les papiers à timbre sec (dry seal) en russe ou en arménien (second tiers du xixe siècle)
In this note attention is paid to papers bearing dry seals with Cyrillic inscriptions which were exported to Persia from the Russian Empire. From a brief look at such use in the Ottoman world, it can be shown that this paper was used in other places. Later this type of seal seems to have been used for authenticating documents.
In this note attention is paid to papers bearing dry seals with Cyrillic inscriptions which were exported to Persia from the Russian Empire. From a brief look at such use in the Ottoman world, it can be shown that this paper was used in other places. Later this type of seal seems to have been used for authenticating documents.
Work
2018
Single work
➥ Article
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Editions |
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Un Maḵẖzan al-Asrār de Niẓāmī de la Bibliothèque Nationale de France ayant appartenu à Mikhaïl Simonitsch, fils de l'ambassadeur de Russie à Téhéran
Le manuscrit Supplément persan 985 de la BnF est un Makhzan al-asrar de Nizami dont l'histoire est complexe. Copié à Bukhara en 944/1538 par Mir ‘Ali Katib dans l'atelier du sultan, dirigé par Sultan Mirak Munshi, il reçut deux illustrations, vers 952/1545–6, qui sont signées de Mahmud Mudhahhib. Ces peintures ont été retouchées en Inde par des artistes proches de l'atelier impérial de Jahangir, M...
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Le manuscrit Supplément persan 985 de la BnF est un Makhzan al-asrar de Nizami dont l'histoire est complexe. Copié à Bukhara en 944/1538 par Mir ‘Ali Katib dans l'atelier du sultan, dirigé par Sultan Mirak Munshi, il reçut deux illustrations, vers 952/1545–6, qui sont signées de Mahmud Mudhahhib. Ces peintures ont été retouchées en Inde par des artistes proches de l'atelier impérial de Jahangir, Muhammad et Muhsin. Sans doute auparavant, au début du XVIIème siècle, lors d'un passage en Iran, on lui avait ajouté une double page peinte initiale dans le style de Riza ‘Abbasi. Le volume, qui se trouvait alors en Inde, fut rapporté en Iran après le sac de Delhi et appartint à Mahdi Khan Astarabadi, collectionneur fameux. En 1836 ou 1837 le prince Ardashir Mirza en fit cadeau au fils de l'ambassadeur du tsar, le comte Simonich. En 1868, un an après l'Exposition universelle de Paris où l'art persan fut découvert par le public, la Bibliothèque impériale de France fit l'acquisition de ce manuscrit exceptionnel.
Work
2016
Single work
➥ Article
:
Editions |
1
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