Mateus Domingues da Silva, 1986‒

Langue
portugais français anglais
Sexe
Homme
Date of life
  • 8 février 1986 grégorien
Lieu de naissance
Cornélio Procópio, Paraná
Nationalité
Brésil
Profession
Dominicain. - Spécialiste de philosophie arabe
Fields FI SI Contenu
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Autorisé
Domingues da Silva, Mateus, 1986‒
Alphabet
latin
Transliteration
Pas de translittération
Nom de famille (élément d'entrée)
Domingues da Silva
Prénom (autre élément)
Mateus

A crítica ao peripatetismo no Livro da Sabedoria da iluminação de Suhrawardī

Mateus Domingues da Silva, sob orientação do prof. Miguel Attie Filho

[s.l.] : [s.n.], 2013

Dissertation académique Imprimé

dans MIDÉO : Mélanges de l'Institut dominicain d'études orientales du Caire / Direction : Georges Shehata Anawati, (puis) Régis Morelon, (puis) Emilio Platti, (puis) Emmanuel Pisani, (puis) Dennis Halft

Article Imprimé

La métaphysique des lumières de Suhrawardī et la question de la connaissance divine

Domingues da Silva, Mateus, 1986‒

Point décisif dans Ḥikmat al-išrāq (Philosophie de l’illumination), Suhrawardī (m. 587/1191) présente sa propre compréhension de ce qu’est la connaissance divine. Or, il s’avère que les thèses sur la connaissance divine discutées par Suhrawardī sont d’abord aviceniennes ce qui rend nécessaire de récapituler les enseignements majeurs d’Avicenne sur l’intellection divine. À la lumière de cet exposé, nous découvrons que Suhrawardī ne se satisfait pas de la réponse avicennienne sur la connaissance de Dieu des particuliers. Suivant la méthode avicenno-péripatéticienne que Suhrawardī lui-même présente dans quelques épitomés de la philosophie d’Avicenne, il élabore une réponse alternative en recourant à la notion sémantiquement négative de « privation de l’absence (ʿadam al-ġayba) ». Cependant, cet enseignement ne suffit pas pour répondre à la question de la nature de la connaissance : des notions négatives ne permettent pas d’expliquer l’existence cognitive en tant que réalité positive. En nous appuyant sur l’association entre « appréhendé », « manifeste » et « lumière » — association qui est à la base de la métaphysique de Ḥikmat al-išrāq  —, nous engageons l’étude des paragraphes 160-163 du livre, consacrés à la question de la connaissance divine pour présenter Ḥikmat al-išrāq comme construction de la métaphysique de Suhrawardī, la science des lumières (ʿilm al-anwār). Par là même, l’étude nous permet de clarifier certains traits essentiels de cet ouvrage. Ainsi en est-il de la question fondamentale de l’appréhension de soi ; de la notion capitale se rapportant à la discussion sur la connaissance divine, celle de « relation » (iḍāfa)  ; de la réfutation par Suhrawardī de la notion avicennienne de providence ; et de la défense, de façon tout à fait propre à Suhrawardī, des formes platoniciennes. Au terme de notre présentation, nous montrons que finalement, même si quelques conclusions de Suhrawardī s’éloignent d’Avicenne, l’œuvre avicennienne demeure au fondement de Ḥikmat al-išrāq de Suhrawardī. Il ne s’agit aucunement d’une réfutation du péripatétisme ou de l’avicennisme, mais plutôt d’une recherche visant à subsumer la philosophie avicenno-péripatéticienne dans le cadre de la métaphysique des lumières.

Œuvre
Œuvre simple Article

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